Souriez, vous êtes filmé(e)…
Notre cerveau gère entre 60 et 70000 pensées par jour et 95% de ces pensées sont récurrentes d’un jour sur l’autre… Comme la grande partie de nos pensées sont toujours les mêmes, nous avons d’un jour sur l’autre les mêmes idées qui nous font avoir les mêmes comportements. Les mêmes comportements amènent les mêmes expériences, qui nous font vivre les mêmes émotions. Ce qui amènent les mêmes pensées et la boucle est bouclée.
Nous sommes donc naturellement conçus pour vivre une grande partie du temps en pilote automatique. Sans vous connaître intimement, je sais ce que vous faites chez vous, comme si je vous filmais à votre insu.
Je sais que vous avez votre place dans le lit et que vous vous endormez toujours de la même façon. Le matin, après que le réveil ait sonné à la même heure que d’habitude, vous allez faire vos rituels dans la salle de bain et puis vous vous dirigez vers la cuisine pour prendre le même petit déjeuner. Je sais que vous avez votre mug pour votre café ou votre thé…
80% des choses que vous faites entre le moment où vous vous levez et le moment où vous partez au travail, vous le faites en pilote automatique. Vous êtes dans votre zone de confort.
Métro, boulot, dodo…
Avoir une zone de confort est très important car c’est la seule zone de notre vie où on se sent rassuré. Et le besoin de sécurité fait partie des besoins de base de l’être humain dans la pyramide de Maslow.
On comprend la nécessité urgente de construire sa zone de confort quand on emménage par exemple : les premières 24 heures dans une nouvelle maison, il faut mettre en place ses points de repères (où je mets mes vêtements, mes clés, ma musique…) et dans les 48 premières heures, il faut localiser où est son épicier, son bureau de tabac, sa pharmacie… La zone de confort est nécessaire et rassurante.
L’autre zone
Mais le problème de la zone de confort, c’est qu’on y stagne et on s’y ennuie rapidement. Car tout ce qui vous a fait grandir dans votre vie, vous l’avez appris dans l’autre zone : la zone d’inconfort!
Comment on reconnaît que l’on est dans la zone d’inconfort?
C’est parce que c’est inconfortable! Ce sont les moments de votre vie où vous êtes stressé(e), où vous vous sentez mal à l’aise et vous préfèreriez être chez vous… Et retourner dans votre zone de confort.
Quel est l’intérêt à aller dans cette zone d’inconfort puisque c’est inconfortable?
C’est dans cette zone que vous avez acquis TOUT ce que vous savez aujourd’hui. Tous vos apprentissages, toutes vos expériences, tout ce qui vous a construit, vous l’avez appris dans cette fameuse zone d’inconfort. C’est la zone où vous grandissez.
Qu’est-ce que cela signifie quand la zone d’inconfort fini à la longue par ne plus être inconfortable?
Cela veut dire que c’est devenu votre nouvelle zone de confort. Et quand vous augmenter votre zone de confort, vous développez votre confiance en vous.
Cerveau en construction
Rappelez-vous quand vous étiez bébé… A un an, vous marchiez à quatre pattes depuis quelques temps et marcher de cette façon était votre zone de confort. Puis vous avez remarqué que “les grands” se tenaient debout sur leur deux jambes et vous avez ambitionné de faire pareil. Savez-vous combien de fois on tombe sur ses fesses quand on apprend à marcher? En moyenne 2000 fois.
Alors vous avez essayé de vous levez, vous êtes tombé sur vos fesses, vous vous êtes fait mal parfois, vous vous êtes senti(e) frustré(e), vous avez pleuré…
Vous étiez en plein dans votre zone d’inconfort en train d’apprendre à marcher.
Heureusement, étant enfant, vous étiez beaucoup plus persistant(e) qu’aujourd’hui et vous ne considériez pas les chutes nombreuses comme des échecs mais juste comme des tentatives infructueuses. Vous vous êtes relevé(e). Chaque fois. Jusqu’au jour où vous avez marché!
Et maintenant, vous savez tellement marcher que vous le faites sans y penser, en écoutant de la musique, en parlant à quelqu’un ou en écrivant un sms. Marcher est maintenant devenu votre nouvelle zone de confort.
Qu’avez –vous gagné dans cette expérience, au-delà de la compétence de savoir marcher?
Vous avez intégré un apprentissage, créer des milliers de connexions neuronales dans votre cerveau et développé votre confiance en vous!
Car lorsque l’on sait marcher, on a plus confiance en soi que lorsque l’on ne sait pas.
Vous êtes sorti de votre zone de confort pour aller dans votre zone d’inconfort. Puis vous avez répété cette expérience difficile jusqu’à ce que la zone d’inconfort devienne enfin votre nouvelle zone de confort. En élargissant ainsi votre zone de confort à ce nouveau territoire, vous avez développé votre confiance en vous.
Je paramètre mon cerveau pour le kitesurf
En ce moment j’appends le kitesurf.
Autant vous dire que je suis plus souvent dans l’eau en train de lutter avec ma voile que sur la planche à prendre du plaisir.
Il faut maintenir et diriger la voile dans les airs, penser au sens du vent et, en même temps, à son équilibre sur la planche, penser à sa direction et à tous les autres kitesurfs qui sont autour. Bref, ce n’est pas facile et cela me stresse!
Si je ne me focalise uniquement sur les sensations physiques désagréables du stress, je n’ai qu’une envie : plier le matériel et rentrer à la maison dans ma zone de confort. Mais je sais ce que veulent dire ces sensations désagréables : c’est juste un signal qui m’indique que je suis dans ma zone d’inconfort. Car je suis en train d’apprendre quelque chose de nouveau (faire du kite). Je suis en train d’élargir ma zone de confort et donc je développe ma confiance en moi.
La confiance en soi est la clé pour tout réussir
La confiance en soi, c’est la capacité à passer à l’action et sans confiance en soi, tout devient compliqué.
Il devient impossible d’aborder cette fille ou ce garçon qui vous plaît, de démarcher de nouveaux clients, de poser votre candidature à tel poste, de vous présenter devant ce jury, de donner votre avis devant un auditoire, d’exprimer ce qui vous anime, de demander une augmentation à votre patron, de changer de job, de négocier ce prêt immobilier avec votre banque ou d’acheter cet appartement qui vous plaît.
Mais avec la confiance en soi, tout devient possible car c’est véritablement le passeport pour avancer dans la vie et réussir.
Certains partent dans la vie avec une bonne dose de confiance, d’autres non. Peu importe en fait car la confiance en soi, c’est comme un muscle. Cela se développe avec l’exercice. Comme quelqu’un qui entrerait dans une salle de gym pour la première fois de sa vie. Si vous n’avez pas confiance en vous, vous pouvez la travaillez jusqu’à en avoir suffisamment. Si vous avez déjà confiance en vous, vous pouvez la travailler pour en avoir encore plus!
Câblez votre cerveau
Quand vous allez dans votre zone d’inconfort, vous créer des connexions entre vos neurones. C’est comme si vous tiriez des câbles dans votre cerveau et cela représente les fibres du muscle de la confiance en soi.
Il y a cent milliards de neurones dans votre cerveau et 10 à 40 000 connexions entre chaque neurone. Ce sont ces connexions qui font la puissance de votre cerveau, son unicité et donc votre personnalité. Chaque nouvelle expérience faite dans une des zones d’inconfort de votre vie va créer des nouvelles connexions neuronales dans votre cerveau. La répétition de cette expérience va les fortifier, ce qui explique que ça devient de plus en plus facile de faire quelque chose.
Lorsque les connexions neuronales sont devenues solides, vous avez alors la sensation d’être en zone de confort. En sortant régulièrement de votre zone de confort pour aller dans votre zone d’inconfort, vous avez véritablement une action sur votre matière grise car vous créez des nouvelles connexions entre vos neurones et vous développer votre confiance en vous.
Challenge 30 jours !
Prenez en main votre destin et décidez de câbler votre cerveau vers la réussite.
Mesurez votre confiance en vous. Quelle note vous donnez-vous en moyenne sur 10?
A partir d’aujourd’hui et pour le mois à venir, je vous mets au défi de développer significativement votre confiance en vous et de prendre au moins deux ou trois points de confiance supplémentaires.
Dès maintenant, je veux que vous fassiez tous les jours une chose qui vous stresse, qui vous met mal à l’aise, qui vous paralyse. Il ne s’agit pas de faire quelque chose de dangereux qui mettrait en péril votre intégrité physique ou morale. Non rien de tout cela. Il s’agit de ces petits stress du quotidien où l’on se dit “Ah si j’osais…”.
Il s’agit d’aller parler à cette personne qui vous plaît. De lever le doigt en classe. De dire “non” à quelqu’un. De prendre la parole dans une réunion. De demander aussi beaucoup : une ristourne, un supplément de frites à la cantine, de faire réchauffer votre assiette un peu tiède au restaurant ou faire changer votre verre de vin bouchonné, de donner votre avis authentique, de demander à être surclasseé(e) sur un vol, de faire quelque chose que vous n’avez jamais fait.
Quand vous sentez cette sensation désagréable du stress en vous, c’est juste votre inconscient qui vous indique que vous êtes dans votre zone d’inconfort.
Défocalisez du côté pénible de la sensation physique qui vous implore de retourner dans votre zone de confort, là où on stagne. C’est juste une information qui vous montre la direction à prendre pour grandir et réussir votre vie.
Votre gorge se serre, votre bouche est sèche, votre voix tremble ou vos mains sont moites?
Bonne nouvelle, cela veut dire que vous êtes devant une opportunité de développer votre confiance en vous! Comme le disait Jack Canfield “Tout ce que vous désirez est de l’autre côté de la peur.”
crédits photos fotolia
Cet article participe à l’événement interlocuteurs « Avoir enfin confiance en soi sur le blog Folle autonomie.
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Merci d'avoir lu cet article. Pour aller plus loin, recevez gratuitement "Boostez votre cerveau", le guide qui rend plus intelligent!
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Merci David pour cet article très motivant!!! Hier je suis allée à l'accrobranche avec mes enfants, et sur le parcours que j'ai choisi, il y avait un "super tarzan"... qui donne l'impression de se jeter dans le vide... j'ai réussi à sauter (j'ai demandé à mes enfants de m'encourager, heureusement qu'ils étaient là!), et je me suis félicitée d'avoir ainsi élargi ma zone de confort!!! Ton article est super, je vais y repenser chaque fois que je me challenge!
Merci pour ton retour sympa et bravo pris goût au challenge! Bonne continuation, la route est belle.
Tout à fait d'accord !
"La confiance se crée là oû le confort s'arrête. "
C'est pourquoi, être régulier et sortir de sa zone de confort en dépassant la peur d'être jugé est un bel outil pour une vie plus heureuse et réussie ...
Merci DAVID
;-)
Merci pour cet article résolument positif. J'aime tout particulièrement le challenge des 30 jours invitant à sortir de sa zone de confort.
Comme quoi, le "déplaisir" peut être une source d'épanouissement personnel.
Merci André pour votre retour :)